mardi 8 juin 2010

Papier


Elle est blanche. Mais blanche ! Une espèce de ce blanc qui tache par trop de rien dessus. Voyez ? Voilà ! Rien à voir. Rien en vue non plus sans ce noir qui voile et chasse le néant du blanc. Reste un vide à trous. C’en est laid. Comme moche quand moucheté en vrac. Ambiance pinceau qui gratte à la surface. Pas d’eau ni bleu. Un vire au gris crasse. Ca fout le vertige, ce blanc-plus-tellement, mais pour un rien. Ne rien dire pour ne rien dire, c’est déjà ne rien dire. Mais en blanc, c’est half black. Un grey crade. A la craie, ça s’estomperait, mais ici c’est marqué au rouge. Comme sur peau. A jamais. As scar. Le tout, c’est d’y faire face. Coûte que coûte. Caresser l’idée d’un gris qui fonce. Near black. S’expatrier serait une idée. Apprendre un autre verbe et en faire des palettes entières. Red et valpolicello tout collé sur le papier. Le tour serait joué d‘avance. Soignez-moi ces bulles à hauteur d’homme. Au crayon gras. Au mieux. Une déchirure au sec et plus de toile ni voile. Un pli dans le lai. On remballe. Que ça danse un peu pour voir ! Un piétinement, tout au plus. Un sur place au lieu de rien. Une cadence à part. Pour soi et nous tous. Une étoffe d’un reste de bal décrié puis barré. Un minuscule rien half black et grey sans plus tellement de blanc, mais pour rien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire